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Bastien SANTUNE, étudiant en SeMS au CMS

centre michel serres
Publié le 21/01/2022 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Bastien SANTUNE, étudiant année de césure et actuellement en Semestre Michel Serres, qui prend la parole. 

Bastien, qui êtes-vous ?

Bonjour, je m’appelle Bastien SANTUNE et je suis étudiant en année de césure après un Master d’histoire de la philosophie à l'Université Paris Sciences & Lettres.

Sur quel projet d’innovation travaillez-vous au Centre Michel Serres ?

Je travaille actuellement sur le projet « Préfigurer et amorcer l’innovation chez ADENT Ingénierie » avec six autres étudiants de tout horizon disciplinaire (deux ingénieurs, une historienne de l’art, une architecte, un juriste et un étudiant en sciences politiques).

En parallèle, je participe à une étude thématique, à raison de deux jours par semaine, qui consiste à concevoir une émission podcast pour le Centre Michel Serres.

Quelle a été votre expérience au sein du Centre Michel Serres ?

Le Centre Michel Serres offre aux étudiants une grande liberté de méthode et c’est un vrai avantage ! C’est également une exigence et un défi à relever. Cette grande ampleur de possibilités demande d’être impliqué, autonome et volontaire. Se laisser porter serait ainsi une manière bien peu enrichissante d’investir l’espace singulier que constitue le Centre. C’est peut-être cela le grand défi de ce semestre : être force de proposition et ne pas hésiter à explorer autant que possible. J’ai été ravi de pouvoir bénéficier d’une telle opportunité.

L’expérience du travail en groupe fut également un challenge pour s’adapter aux méthodes et aux exigences personnelles de chacun. C’était cependant un bon exercice pour la gestion de projet !

Enfin, et c’est peut-être là l’essentiel, les équipes projet ont rassemblé des étudiants qui ont rapidement tissé des liens forts. Pour moi, c’est ça la plus grande richesse de mon expérience.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Ce stage de 5 mois m’a apporté de nouvelles compétences. J’ai pu mobiliser des outils liés aux enjeux de l’innovation et en évaluer la pertinence. Je sais ainsi ce qui marche et ce qui marche moins, les méthodes et les postures qui fonctionnent et celles qui ne fonctionnent pas.

Cette première expérience très concrète me confère aussi une certaine légitimité dans les domaines de l’agroalimentaire et du développement durable. J’ai pu mener un nombre très divers d’activités qui ouvrent de nouvelles perspectives professionnelles et personnelles.

Enfin, comme je le disais précédemment, j’ai pu tisser des liens privilégiés avec certains élèves et j’ai bâti des amitiés qui seront, je l’espère, durables.

Y a-t-il un lien entre le projet et la formation que vous faites actuellement dans votre université ?

Entre la philosophie et l’agroalimentaire, l’écart semble étonnant. Pourtant, s’impliquer dans un projet à impact, reste tout à fait cohérent avec mon parcours intellectuel.

J’ai postulé à ce stage par curiosité tout en voulant concrétiser ma volonté d’engagement. C’est, en un sens, une manière de renouer à ma petite échelle avec l’idée du philosophe dans la cité, dont les racines remontent aussi loin que la philosophie elle-même.

Plus substantiellement, ma formation en Classe préparatoire aux grandes écoles et mon Master recherche m’ont donné des outils de raisonnement et d’expression écrite et orale qui m’ont servi pour ce projet.

Finalement, la rupture apparente entre le projet et la formation est donc bien plus atténuée qu’elle n’y paraît.

Que pensez-vous faire après votre passage au Centre Michel Serres ?

Je pense faire un nouveau stage dans le domaine du développement durable, des territoires et de l’environnement. Je pense ainsi faire valoir ma première expérience au Centre Michel Serres et réutiliser certaines compétences mobilisées. Pour la suite, nous verrons bien…