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Salomé HEURTEBISE, étudiante en SeMS au CMS

CMS
Publié le 10/06/2021 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Salomé HEURTEBISE, étudiante en sciences politiques et actuellement en Semestre Michel Serres, qui prend la parole. 

Salomé, qui êtes-vous ?

Bonjour, je suis Salomé HEURTEBISE, étudiante en Master 2 Sciences Politiques, spécialisée en Relations Internationales à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Je suis aussi titulaire d’un Master 2 Recherche en Sociologie et Anthropologie du Genre de l’Université Paris et d’une Licence de Sociologie de l’Université Rennes 2. Actuellement, je participe au projet « Préfiguration du Living Lab Smart City Initiative » dans le cadre d’un semestre au Centre Michel Serres.

Sur quel projet d’innovation travaillez-vous au Centre Michel Serres ?

Notre équipe travaille sur deux projets simultanément.
Trois jours par semaine, nous nous concentrons sur le projet du « Préfiguration d’un Living Lab Smart City Initiative », #BlivingLab, en collaboration avec Bouygues SA. En alliant nos différentes disciplines et méthodologies de travail, nous élaborons une stratégie d’implantation du Living Lab qui prend en compte les enjeux sociétaux et les besoins du groupe.
Les deux autres jours, nous développons un projet thématique de fresque numérique mettant en valeur tous les travaux réalisés au sein du Centre Michel Serres depuis 2013.

Quel a été votre expérience au sein du Centre Michel Serres ?

Tout s’est bien déroulé jusqu’à présent. Bien évidemment, nous avons rencontré quelques obstacles, notamment pour réussir à collaborer et créer une vraie dynamique de travail à neuf personnes ! Pour pallier ces problèmes, nous avons instauré des réunions « météo du groupe ». Dès que l’un d’entre nous en ressent le besoin, nous nous retrouvons pour discuter, régler les problèmes de communication et d’organisation. Ces points « météo » nous permettent de souder le groupe et de maintenir une bonne ambiance. La richesse de cette expérience réside principalement dans l’interdisciplinarité.

Là où je suis le plus à l’aise c’est dans la construction de méthodologies d’enquêtes qualitatives et quantitatives. D’autres le sont plus en gestion de projet ou en modélisation d’espaces. Nous apprenons toutes et tous des uns des autres. Nous nous retrouvons dans les valeurs que nous voulons pour le Living Lab : inclusivité, éco-responsabilité, bien-être individuel et collectif.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Professionnellement et personnellement, ce semestre m’apporte beaucoup. Tout d’abord, cela m’a permis de sortir de l’entre soi disciplinaire et de me confronter à d’autres manières de penser et de travailler. Le projet ne peut pas fonctionner sans cohésion de groupe et si nous travaillons dans notre coin. Sans ce semestre, je ne pense pas que j’aurais pu collaborer avec des profils aussi divers ! Le monde de la sociologie et des sciences politiques est relativement fermé. J’ai pu observer, au cours de mes sept années d’études, que les systèmes de pensées sont cloisonnés pour la sociologie, l’anthropologie ou les sciences politiques. Nous sortons rarement de notre zone de confort, et selon moi, c’est regrettable. Enfin, ce semestre développe la confiance en soi. D’un côté, nous sommes autonomes tout au long du projet, autant dans les axes de réflexion que dans les rendus, et d’un autre, nous avons la tranquillité d’être toujours proche du monde universitaire que nous connaissons. Cela permet de faire une passerelle entre nos études passées et notre future carrière professionnelle.

Y a-t-il un lien entre le projet et la formation que vous faites actuellement dans votre université ?

En termes de connaissances, les liens ne sont pas évidents aux premiers abords. En revanche, les méthodologies de recherche et de travail le sont beaucoup plus. Depuis ma première année de Licence, je réalise des enquêtes qualitatives via des entretiens et des observations ethnographiques et des enquêtes qualitatives via un travail statistique. Appliquer ces méthodes au monde de l’innovation sociale fait pleinement partie de mon projet professionnel.

Que pensez-vous faire après passage au Centre Michel Serres ?

À peine le stage terminé, je vais embrayer sur un CDI ! En avril dernier, j’ai été recrutée au sein de la FEHAP (Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés solidaires). Je serai Chargée de Projet Recherche, Innovation et Vie Associative donc, autant dire que ce semestre a été réellement décisif pour moi.