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Etienne VIBERTI, étudiant en SeMS au CMS

centre michel serres
Publié le 08/02/2021 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Etienne VIBERTI, étudiant en Design, Arts, Médias et actuellement en Semestre Michel Serres, qui prend la parole. 

Etienne, qui êtes-vous ?

Bonjour, je suis Etienne VIBERTI, étudiant en master Design, Arts, Médias à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Actuellement, je suis en Semestre Michel Serres pour 5 mois.

Sur quel projet d’innovation travaillez-vous au Centre Michel Serres ?

Dans le cadre de mon Semestre Michel Serres, je travaille sur deux projets. Le premier, dont la thématique initiale est « Quartier Bas Carbone 2040 », consiste à élaborer une méthodologie d’analyse des modes et espaces de vie qui s’expriment à l’échelle du quartier afin d’imaginer des réponses aux problématiques d’émission carbone.

Nous souhaitons déployer la méthodologie afin qu’elle soit éprouvée sur plusieurs terrains d’expérimentation et constituer un réseau complexe d’acteurs dans le but de faciliter leur mise en dialogue au profit des futures transformations de quartiers.

Le second projet consiste à impulser une dynamique territoriale sur le département des Yvelines afin d’essaimer des initiatives collaboratives autour des questions environnementales sur le territoire.

Quelle a été votre expérience au sein du Centre Michel Serres ? 

Mon expérience au sein du centre a été très enrichissante que ce soit sur le plan personnel et professionnel.

Le cadre de recherche proposé par le Centre Michel Serres m’a forgé au travail en groupe et notamment à l’interdisciplinarité. Le fait de croiser plusieurs regards et disciplines sur une thématique donnée m’a permis d’appréhender notre sujet de recherche sous des angles très variés.

Aussi, le fait d'établir un langage commun, avec des étudiants venant de formations diversifiées, est très formateur.

Au-delà des nombreuses compétences et connaissances acquises sur la thématique traitée lors de mon semestre, cette expérience de 5 mois a largement ouvert ma pratique d’étudiant-designer.

Enfin, le Centre Michel Serres veille à ce que l’atmosphère de travail soit toujours respectueuse et attentive aux sensibilités de chacun. Cela a favorisé l’épanouissement et la bonne implication des différents membres de l’équipe.

Y a-t-il un lien entre le projet et la formation que vous faites actuellement dans votre université ?

Dans le cadre de ma formation, j’ai étudié en particulier les nouveaux enjeux du design à l’heure où son objet est de plus en plus complexe. Cela m’a permis de développer ma capacité à la recherche, en plus de m’offrir une vision holistique des problématiques émergentes relatives au design.

Le projet « Quartier Bas Carbone 2040 », de nature très complexe, fait émerger de nombreuses problématiques qui sont habituellement traitées sous le prisme du design. De ce fait, j’ai pu mettre à profit mes connaissances méthodologiques pour appréhender et décortiquer le sujet avec plus de simplicité.

Que pensez-vous faire après passage au Centre Michel Serres ?

Dans l’idéal, j’aimerais que le projet « Quartier Bas Carbone 2040 » perdure et se concrétise davantage. Avec l’équipe, nous aimerions affiner les outils méthodologiques en cours de construction afin de les éprouver sur différents terrains d’expérimentation. Suite à cela, nous pourrions justifier la démarche tant au niveau de ses partis pris philosophiques que sur ses implications concrètes, grâce aux résultats collectés.

Enfin, si nos recherches sont concluantes jusqu’à ce stade, nous pourrions proposer des outils opérationnels à de nombreux acteurs engagés dans la transition écologique et sociale. Dans ce cas, nous nous structurerions et nous porterions la recherche aussi loin que possible.

Autrement, je reprendrais sagement mes études pour terminer mon Master 2.