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Nadia BACCAR, étudiante en communication et au CMS

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Publié le 18/06/2019 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants. Aujourd’hui c’est Nadia BACCAR, étudiante en Communication et travaillant sur le #projet_celebraction du Centre Michel Serres qui prend la parole.

Nadia, quel est ton parcours universitaire ?

Après un cursus en Sociologie à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), je me suis orientée vers des études en Sciences de l’Information et de la Communication au CELSA Sorbonne Université. J’effectue ce stage au Centre Michel Serres dans le cadre de mon Master 1. Par la suite, je souhaiterais me spécialiser en Master 2 Communication politique et publique, avec des enseignements en Communication territoriale.

Pourquoi as-tu choisi de travailler sur le #projet_celebraction ?

Avant même la dimension sportive propre aux Jeux Olympiques et Paralympiques, je souhaitais travailler pour la ville de Paris et plus particulièrement appréhender ses enjeux à la fois sociaux et communicationnels par le sujet des célébrations dans l’espace public. Favoriser l’équilibre social entre les quartiers, lutter contre l’isolement générationnel, promouvoir l’image et l’attractivité de la capitale à l’international... tant de problématiques propres au territoire parisien et dont les Jeux permettent d’apporter des réponses innovantes. De manière générale, ce projet m’intéresse pour les nombreux défis contemporains qu’il soulève, tels que les ambitions écologiques portées par Paris 2024.

À titre personnel, qu’est-ce que t’a apporté ce projet et que lui as-tu apporté ?

S’il fallait résumer en un mot ce que m’a apporté ce projet, je dirais la résilience. Cette capacité à s’adapter et à surmonter tous les obstacles. Malgré la difficulté, il faut rebondir et continuer à donner le meilleur de soi au service d’un projet commun. De plus, ce travail de groupe m’a permis de sortir de mes propres frontières disciplinaires afin de collaborer avec des étudiants venus d’horizons divers et ainsi apprendre de leurs différents langages et méthodes. J’ai pu comprendre qu’aucun schéma de pensée personnel n’est à prendre pour acquis et c’est dans la confrontation que née l’innovation. Pour ma part, j’espère avoir pu apporter à ce projet mon sens de l’organisation et permettre d’avoir un travail clairement défini, une gestion des priorités, ainsi que des délais respectés. J’espère avoir aussi apporté ma capacité à présenter des idées de manière claire et succincte pour les rendre les plus intelligibles auprès de nos interlocuteurs.

Ton projet consiste à célébrer Paris 2024 dans l’espace public. Peux-tu nous dire dans quel lieu parisien te retrouves-tu le mieux ?

Sans être incongrue, je dirai le cimetière du Montparnasse. Dans ce quartier très animé, on retrouve cet espace paisible et calme pour déambuler. J’aime bien ce contraste dans la ville. J’aime également voir la manière dont les passants laissent une trace éphémère sur les tombes de personnalités comme Serge Gainsbourg. C’est un décor qui se veut toujours renouvelé. Mais mon coeur balance avec le Musée d’Orsay, dont on ressent, à chaque détail architectural, l’empreinte d’une ancienne gare. C’est un lieu qui en fonction de son époque a été l’objet de nombreuses transformations. Pourtant, les peintres impressionnistes, par leur art, laisse cette impression de pénétrer dans un univers hors du temps.

Dernière question ! Les Jeux sont indissociablement liés au sport. En pratiques-tu un ?

Sportive convaincue, je pratique la natation depuis une dizaine d’années et j’ai fait de la compétition en club, ce qui est forcément formateur. On pense que c’est un sport individuel, mais en réalité on porte les couleurs de toute une équipe et j’ai longtemps été mue par cette énergie commune.