Clara CAPITAN, Etudiante à l'ENSAPLV et au CMS
Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants pour suivre leur quotidien au Centre Michel Serres. Aujourd’hui c’est Clara CAPITAN qui prends la parole sur son parcours et sur l’avancée de son équipe dans le cadre du projet d’innovation #VilleetFleuve.
Clara CAPITAN, quel est votre parcours universitaire ?
J’ai intégré l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette directement après mon bac. Après l’obtention de la Licence, je suis partie faire un an d’échange Erasmus à Lisbonne, au Portugal. Je suis actuellement en M2 et j’effectue mon premier semestre entre La Villette et le CMS.
Pourquoi avez-vous choisi le Centre Michel Serres ?
J’étais d’abord intéressée par le sujet : la relation ville-fleuve, qui est aussi lié à mon sujet de mémoire (sur le fleuve Tage et sa relation à la ville et aussi sur son insertion dans un paysage plus large). Mais surtout, j’étais intéressée par la pluridisciplinarité : en école d’Architecture, les disciplines enseignées sont variées, avec pour objectif de nous permettre, dans l’exercice de l’activité d’architecte, de pouvoir échanger avec des acteurs venant de domaines différents. Mais j’ai toujours trouvé regrettable que cette pluridisciplinarité soit uniquement représentée dans l’enseignement et pas au sein de travaux de groupes qui permettent d’échanger directement avec des étudiants venant d’autres disciplines. Le Centre Michel Serres est apparu comme l’occasion d’être confronté concrètement à l'interdisciplinarité.
A quel projet d’innovation participez-vous et que vous apporte-t-il professionnellement et/ou personnellement ?
Je participe au projet “Berges de Seine et d’Yerres: quels usages innovants pour rapprocher ville et fleuve?”. Le projet m’apporte beaucoup d’informations pour la rédaction de mon mémoire, mais il m’apporte aussi de nouvelles façons d’aborder le projet urbain. A La Villette le projet urbain est très présent dans l’enseignement en Master, mais il est souvent abordé de manière classique, alors qu’ici la première étape c’était le diagnostic sensible : on a analysé les vues, les odeurs, les sons… Enfin il m’apporte encore plus d’ouverture sur la manière de travailler en groupe, de communiquer, et aussi une nouvelle manière d’aborder le projet en général, par la construction d’un récit.
Comment décririez-vous le quotidien au Centre Michel Serres ?
Je passe trois jours par semaine au CMS, pour travailler sur le projet d’innovation, le reste de la semaine, je travaille à La Villette sur la rédaction de mon mémoire et la préparation de mon PFE. Lorsque l’on travaille sur le projet d’innovation, c’est en permanence en faisant des allers-retours entre des séances communes, au complet, et des séances en sous-groupes de deux ou trois. Cela crée une dynamique et permet de rendre les échanges à six plus organisés, plus pertinents. Une à deux fois par semaines, on a des séances avec nos chefs de projet. Ce qui est agréable dans ces séances de travail en groupe, c’est qu’il n’y a jamais de jugement, on apprend tous les uns des autres et il n’y a jamais de “tu devrais savoir ça”.
Vers quoi vous dirigez-vous désormais après votre passage au Centre Michel Serres ?
A la fin de ce semestre d’innovation, je vais retourner à La Villette à 100%, et consacrer le dernier semestre d’étude à la construction de mon PFE (projet de fin d’étude), pour lequel je vais très certainement m’inspirer de mon expérience au CMS.