#HESAMenmobilité - Selen ÜNALDI
Selen ÜNALDI est une doctorante au laboratoire « PIMM - Procédés et Ingénierie en Mécanique et Matériaux », équipe Laser des Arts & Métiers, inscrite à l’Ecole doctorale Sciences des Métiers de l’Ingénieur.
- Destination de la mobilité : au sein de l’Université de Patras, Patras, en Grèce.
- Durée de la mobilité de stage : 27 jours.
Qui êtes-vous ?
Je m'appelle Selen, je viens de Turquie et je fais actuellement mon doctorat à l'ENSAM ParisTech, Arts et Métiers, au sein de l’Ecole doctorale Sciences des Métiers de l’Ingénieur d’HESAM Université. J'ai terminé ma licence en physique en Turquie avant de déménager en France pour mon master qui portait sur les lasers de haute puissance, le plasma et la physique des accélérateurs à l'Université Paris Saclay. Pendant mon master, j'ai eu la chance de faire un stage au sein d’une école d'accélérateurs qui collabore avec le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire.
Parlez-nous de votre doctorat.
Dans le cadre de mon doctorat, je travaille sur le procédé de décapage de peinture par choc laser pour des applications aéronautiques. A Paris, nous menons des expérimentations. Grâce au programme Erasmus+, j'ai eu la chance d’effectuer un séjour de recherche à Patras pour appliquer l’approche « simulation » de ma thèse.
Pourquoi avez-vous souhaité partir en mobilité dans le cadre de votre doctorat ?
Le Laboratoire de technologie et de résistance des matériaux (LTSM) du département d’ingénierie mécanique et d’aéronautique de l’Université de Patras est spécialisé dans les aspects numériques. C'était une belle opportunité pour moi d'apprendre d’eux, puisque nous sommes spécialisés dans la partie expérimentale, au sein du laboratoire PIMM, à Paris. L’un des résultats de ce séjour de recherche est la rédaction d’un article couplant approche expérimentale et approche numérique avec l’équipe du laboratoire grec.
Comment avez-vous préparé votre mobilité et trouvé votre terrain et votre laboratoire d’accueil à l’étranger ?
Dès la première année de ma thèse, j'avais prévu d’aller en Grèce, mais à cause de la situation sanitaire liée au COVID-19, j'ai dû reporter plusieurs fois mon projet. J’ai découvert l’équipe du laboratoire de l’Université de Patras et ses travaux, grâce à mon directeur de thèse. Comme il avait déjà collaboré avec elle, il était plus facile de la contacter et d'organiser mon séjour de recherche.
Qu’est-ce que cela apporte d’un point de vue personnel de partir en mobilité en doctorat ?
C'était tellement agréable de voir comment les autres travaillent et de découvrir une culture complètement nouvelle !
Est-ce une expérience que vous recommanderiez ? Avez-vous des conseils à partager avec les autres doctorants d’HESAM Université ?
Je conseille vivement aux autres doctorants de profiter de cette opportunité. Je pense l'avoir déjà recommandée à certains de mes amis ! Le dispositif de mobilité de courte durée (5 à 30 jours) destiné aux doctorants est adapté à nos profils : pour moi, la mobilité à court terme convenait parfaitement pour collaborer avec un laboratoire grec. Il me semble qu'en général, il est préférable de commencer la préparation 2 mois avant le départ en mobilité.