#HESAMenmobilité - Lucie BLANCHOT, Juliette BROUSSOLLE, Marie CADORET et Zoé DAHAN
Lucie BLANCHOT, Juliette BROUSSOLLE, Marie CADORET et Zoé DAHAN (étudiantes à l'École Boulle) ont remporté la médaille d’or & le prix spécial du jury des Trophées des étudiants ambassadeurs de la région Île-de-France 2020 pour leur projet « 13h10 ».
Qui êtes-vous ?
Nous sommes Lucie BLANCHOT, Juliette BROUSSOLLE, Marie CADORET et Zoé DAHAN, toutes les 4 étudiantes en troisième année en design d’objet à l’École Boulle. L’année dernière en 2020, nous avons participé à la deuxième édition du Trophée des Étudiants-Ambassadeurs de l’Île-de-France.
Pourquoi avez-vous choisi de participer au concours des Trophées des Étudiants-Ambassadeurs de la Région Île-de-France ?
Nous avons entendu parler du concours grâce à la responsable des Relations Internationales de notre école. Nous étions déjà allées à Taïwan avec notre classe en novembre 2019 pour un workshop en collaboration avec des artisans taïwanais. Le pays et le centre d’artisanat nous avaient beaucoup plu, donc on a choisi de repartir là-bas dans le cadre de notre stage de 2ème année.
Dans quelle structure avez-vous réalisé votre mobilité et pour quelle durée ?
Notre mobilité aurait dû se dérouler au NTCRI (National Taiwan Craft Research and Development Institute), à Caotun au centre de Taïwan. Nous devions partir en mai 2020 pour une durée de trois mois, malheureusement, cela n’a pas pu se réaliser à cause de la situation sanitaire.
Pouvez-vous nous décrire en quelques lignes le contenu de votre projet ?
Notre projet s'appelle « 13h10 ». Nous avons créé une édition imprimée qui répertorie une vingtaine de créateurs et leurs initiatives de réemploi. 75 exemplaires ont été envoyés au NTCRI à Taïwan. Nous avons également ouvert un compte Instagram qui partage à la fois des créateurs franciliens, mais aussi taïwanais sur ce sujet, et agit comme une plateforme d’échange.
Pourquoi ce choix et quel est son objectif ?
Nos études en design d’objet nous encouragent à avoir ces questionnements autour des enjeux environnementaux. L’objectif était de faire découvrir aux taïwanais les démarches de réemploi et de recyclage menées par des designers, artistes et artisans en Île-de-France. Les artisans que nous avions rencontrés lors de notre voyage à Taïwan avaient également témoigné de leur intérêt pour les démarches de réemploi ; il nous a donc paru pertinent de leur présenter celles de notre région.
Qu’est-ce que cette expérience vous aura apporté personnellement et professionnellement ?
Ce projet nous a permis de développer des compétences de communication et nous a donné un objectif à atteindre lors du premier confinement avec un aspect très concret et professionnalisant. Nous avons pu rencontrer plusieurs créateurs franciliens, et même visiter leurs ateliers. Cela nous a aussi donné l’occasion de rester en contact avec nos amis taïwanais.
Quelles sont les prochaines étapes pour votre projet « 13h10 » ?
Nous espérons toujours pouvoir partir toutes les quatre à Taïwan pour mener à bien notre projet initial. Nous avions prévu de réaliser une exposition là-bas. Parallèlement, nous sommes en train de développer un partenariat avec la Région Île-de France pour une cartographie interactive.
Quels conseils donneriez-vous aux futurs candidats à ce concours pour qu’ils mènent à bien leur projet pendant leur mobilité à l’étranger ?
Avoir un projet collectif nous a énormément motivé, surtout dans le contexte actuel. Nous pensons qu’il est important de rester organisé et de se fixer des objectifs : to-do list, calendrier, dates limites, listes d’acteurs, partenaires à démarcher...
Finalement, plus il y a de personnes impliquées dans le projet, plus c’est motivant !