Aller au contenu principal

Adriana RABE, étudiante à SKEMA Business School

international
Publié le 09/12/2019 , HESAM Université, IDEX, International

Adriana RABE, étudiante à SKEMA Business School, est l’une des lauréates de la première édition du concours des Trophées des Etudiants-Ambassadeurs organisé par la Région Île-de-France.

Adriana RABE a participé, pendant sa mobilité à Varsovie à la 1ère édition du concours des Trophées des Etudiants-Ambassadeurs organisé par la Région Île-de-France.

Elle a créé un site internet « My Region, My Streets » qui a reçu une médaille d’argent la semaine dernière lors de la cérémonie de remise des prix pour les Trophées des étudiants-ambassadeurs du 28 novembre 2019.

Adriana, qui êtes-vous ?

Bonjour à tous, je suis Adriana RABE, j’ai 22 ans et je viens de terminer mon Master 2 à SKEMA Business School. Au sein de SKEMA, j’ai réalisé le Programme Grande École en 4 ans (L3, M1, année de césure et M2) après deux années de classe prépa ECE (dans un lycée à Pairs). J’ai eu l’occasion de faire mes études sur plusieurs campus de l’école dont le campus brésilien situé à Belo Horizonte dans le Minas Gerais.

Pourquoi avez-vous choisi de participer au concours des Trophées des Etudiants-Ambassadeurs de la Région Île-de-France ?

C’est tout d’abord par curiosité que j’ai choisi de participer au concours. C’était la première fois que l’Île-de-France lançait les Trophées des Etudiants-Ambassadeurs et je voulais voir comment un challenge de telle ampleur allait se construire, comment les porteurs de projet allaient mettre en place leurs idées. C’est cette nouveauté qui m’a attiré.

Les étudiants participent aussi au développement du concours ce qui nous permet d’être vraiment au cœur de la démarche de mise en valeur de la région. Bien évidemment il y a le défi en lui-même qui est aussi très intéressant : c’est l’occasion de montrer ce que l’on sait faire dans un cadre extra-scolaire et de faire découvrir ses passions aux autres.

Dans quelle structure avez-vous réalisé votre mobilité et pour quelle durée ?

J’ai réalisé un échange de 4 mois et demi en Pologne. Mon université d’accueil était Kozminski University, à Varsovie, la capitale du pays. C’est une université que je recommande fortement aux étudiants car les cours sont au cœur de l'actualité et les infrastructures sont modernes. Varsovie est une ville qui évolue très vite et qui désire vraiment être le nouveau cœur de l’Europe.

Pouvez-vous nous décrire en quelques lignes le contenu de votre projet ? Pourquoi ce choix et quel est son objectif ?

L’objectif de mon projet était de présenter les différents arts urbains à travers une web-série. Pour compléter la web-série, j’ai décidé de créer un site internet afin de présenter et recommander des artistes, des festivals ou encore des galeries au cœur desquelles les cultures urbaines prennent vie. C’est vraiment un univers que j’apprécie énormément et qui m’a fait grandir.

J’ai fait moi-même 7 ans de hip-hop et j’ai intégré une association qui fait la promotion des arts urbains au sein de SKEMA Business School. Tous les ans, je suis bénévole sur différents événements de danse ou de musique. C’est comme une deuxième famille et c’est donc un sujet qui me passionne beaucoup.

L’autre objectif de mon projet était de faire découvrir et comprendre aux autres étudiants ce que sont les arts urbains. Je pense qu’il est parfois difficile de se faire une idée claire et objective car il peut y avoir des connotations et des préjugés sur ces cultures. Je sens que l’intérêt pour le street art croît énormément ; c’est pourquoi il est important de rappeler au public qu’il s’agit d’une manière de s’exprimer, de s’engager et de dénoncer certains aspects de la société comme d’autres formes artistiques l’ont fait auparavant. Paris tend (si elle ne l’est pas déjà) à devenir la capitale européenne du street art alors il faut en parler.

Qu’est-ce que cette expérience vous aura apporté personnellement et professionnellement ?

Tout d'abord, je dirai le dépassement de soi. Il ne faut pas seulement alimenter le projet avec ce que l’on aime de la Région mais savoir anticiper sur ce que les autres étudiants pourraient apprécier.

Le dépassement de soi s’illustre aussi par l’implication et la motivation qu’il faut mettre dans le projet. Le concours est fait de telle sorte que le processus dure près d’un an. Il faut s’accrocher et ne pas hésiter à demander de l’aide.

Les organisateurs sont à l’écoute et les autres étudiant(e)s ambassadeur(rice)s aussi. N’étant pas francilienne d’origine, j’ai aussi eu l’occasion de découvrir (et de redécouvrir) la région à travers les nombreux projets proposés. C’est une expérience culturelle très riche !

Pensez-vous à d’autres évolutions ou suites pour votre projet ?

Oh que oui ! Mon projet n’est pas fini dans le sens où les cultures urbaines ne cessent d’évoluer et de nouveaux événements, de nouveaux artistes, de nouveaux lieux apparaissent tous les mois. J’aimerais beaucoup trouver un(e) autre étudiant(e) pour alimenter le site et poursuivre la mini web-série avec ce que lui/elle pense de cet univers-là. Ce serait l’occasion d’avoir des idées différentes des miennes et pour proposer des contenus variés. 

Quels conseils donneriez-vous aux futurs candidats à ce concours pour qu’ils mènent à bien leur projet pendant leur mobilité à l’étranger ?

Il n’est pas toujours facile, ni même possible, de suivre l’idée que l’on avait en tête au début. Il peut arriver que des variantes modifient ce que l’on avait imaginé. Et dans ce cas, il ne faut pas hésiter à faire des modifications sur son projet initial – vous ne serez pas du tout pénalisé, bien au contraire. Il faut savoir reconnaître les faiblesses de son projet pour pouvoir l’améliorer.

Un autre élément important est de savoir écouter les attentes et les besoins des étudiants étrangers. Ce sont eux qui sont concernés par votre projet. Il faut les solliciter, leur demander leur avis, créer des sondages, participer à des conférences pour mieux avancer. Au final, même si le projet peut être réalisé de manière individuelle, il a une visé collective et c’est en le construisant avec les autres qu’il prendra encore plus de valeur.

Pour découvrir ce concours

Pour visualiser l'article concernant la remise des prix