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Amoussoulé DIALLO, étudiant en science politique et au CMS

hesam université
Publié le 06/12/2019 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Amoussoulé DIALLO, en Semestre au Centre Michel Serres (SeMS) dans le cadre de son stage de fin d’études en Master 2 en science politique qui prend la parole.

Amoussoulé, qui êtes-vous ?

Bonjour, je m'appelle Amoussoulé DIALLO et j’ai 26 ans. Je suis né et j’ai grandi au Mali, pays dans lequel j’ai fait une Licence en sciences de l’éducation à l’Université de Bamako. Je suis venu en France en 2014 pour continuer mes études et par la même occasion, je me suis réorienté vers la sociologie. J’ai obtenu une Licence et un Master 1 à l'Université de Poitiers. Actuellement, je termine mon Master 2 en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. La politique et l'action publique sont ce que j’ai toujours voulu faire.

Comment êtes-vous arrivé au Centre Michel Serres ?

J’étais en voyage au Mali pour des enquêtes dans le cadre de mon mémoire lorsque j’ai reçu l’offre de stage pour le Semestre Michel Serres (SeMS) et donc, puisque je n’ai jamais eu d’expérience professionnelle, c’était pour moi une opportunité à saisir. J’ai postulé et j’ai obtenu de faire le SeMS dans le cadre de mon stage en Master 2.  

Justement, qu’est-ce qui vous a poussé à postuler ?

Ce qui m’a intéressé surtout, c’est le fait que l’on puisse travailler de façon pluridisciplinaire, ce qui est bien différent de la pédagogie universitaire.  Cette nouvelle manière de faire est vraiment pratique. Nous découvrons d'autres étudiants et nous partageons des connaissances sur des thématiques très intéressantes.

Parlez-nous de votre projet ?

Nous travaillons sur des questions d'actualités notamment autour des énergies renouvelables, l’écologie et les futurs modes de vie... Cela concerne tous les citoyens puisqu’on parle de vie publique de façon générale. Ce sont des sujets qui intéressent aussi des entreprises qui cherchent à se positionner sur ce marché. C’est le cas de Bouygues avec qui nous travaillons dans le cadre de ce projet. Notre objectif est de fournir, pour eux, un regard nouveau sur les modes de vie énergétiques à l’horizon 2030.

Qu'est-ce que le projet vous a apporté ?

Aujourd’hui savoir que la planète est très menacée d'après toutes les études menées par le GIEC (Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) et les échanges que nous avons eu avec des entreprises me poussent à prendre d’avantage conscience des dangers climatiques actuels et futurs.

Je me pose des questions sur cette vie humaine qui est de plus en plus « robotisée ». Je constate ainsi que cela engage les politiciens, les citoyens, les entreprises, mais à des échelles différentes. D’un autre côté, grâce à ce stage, j’ai appris à travailler avec des gens qui ont des méthodes totalement différentes de la mienne, mais malgré cela, nous arrivons à concevoir des idées ensemble.

Quel est votre projet ?

Mon projet est de faire une Thèse après le Master 2. Je souhaite ainsi devenir enseignant-chercheur à l’Université de Bamako parce que c’est un métier qui me passionne. J’aimerais enseigner la science politique mais plus précisément l’action publique.