Mathilde WEILL, étudiante en architecture et au CMS
Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants. Aujourd’hui c’est Mathilde WEILL, étudiante en architecture et travaillant sur le #projet_celebraction du Centre Michel Serres qui prend la parole.
Mathilde, quel est ton parcours universitaire ?
Je suis actuellement en Master 1 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette, j’effectue mon semestre Michel Serres dans le cadre d’un échange universitaire de six mois. J’ai commencé les études d’architecture à l’ENSA de la Ville et des Territoires, où j’ai eu la chance de partir un an à l’USP à São Paulo pour ma troisième année de Licence. Pour compléter mon parcours, j’ai effectué une année de césure l’année dernière, avant d’intégrer l’ENSAPLV. J’ai ainsi eu l’opportunité de réaliser un stage au sein de la rédaction de la revue L’Architecture d’Aujourd’hui pendant six mois, puis un second dans une agence d’architecture et d’urbanisme.
Pourquoi as-tu choisi de travailler sur le #projet_celebraction ?
C’est avant tout l’expérience même au sein du centre qui m’attirait. Travailler dans un cadre comme celui-ci était quelque chose qui ne m’avait jamais été proposé avant et qui me paraît nécessaire dans ma formation d’architecte, où je serai sans cesse amenée à travailler avec différents corps de métiers. J’ai postulé pour ce projet car, en plus d’être passionnée de sport et des valeurs qu’il porte, je suis convaincue que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sont un moyen d’offrir un nouveau souffle à la ville et un levier dans le développement du Grand Paris. Le sport permet d’offrir des espaces d’aérations dans une ville dense comme Paris et mais aussi des moments de partage et d’interactions entre les habitants. Ainsi, redynamiser le territoire par ce biais est une mise en oeuvre qui m’intéresse particulièrement et il correspond aux volontés de la Ville de Paris : célébrer les Jeux dans l’espace public et non uniquement dans des infrastructures fermées sur elles-mêmes.
À titre personnel, qu’est-ce que t’a apporté ce projet et que lui as-tu apporté ?
Je pense avoir pu apporter avant tout une certaine sensibilité à l’espace et au cadre urbain. Aussi, j’ai pu mettre à profit mes capacités de production graphique pour notre projet. Ce semestre au Centre Michel Serres m’a avant tout permis d’apprécier, pour la première fois, un travail en groupe où chacun a quelque chose à apporter mais aussi à apprendre des autres. Nous avons porté ce projet ensembles jusqu’au bout, il ne s’agissait pas de simplement discuter quelques heures puis de se répartir des tâches individuelles. C’est la confrontation perpétuelle de nos différentes idées et connaissances qui nous a permis d’aboutir à notre projet. Aussi, ce travail m’a permis de mieux comprendre les enjeux de la Ville de Paris et de réellement découvrir l’univers des Jeux Olympiques depuis leur création.
Ton projet consiste à célébrer Paris 2024 dans l’espace public. Peux-tu nous dire dans quel lieu parisien te retrouves-tu le mieux ?
Je pense que c’est le quartier de Belleville, où j’ai l’impression de vivre à un autre rythme que dans le reste de la ville. En plus d’être un quartier qui rappelle l’ambiance rural d’un village grâce à ses petites rues et impasses, les nombreux croisements culturels dégagent - il me semble - une atmosphère particulière, notamment lors des jours de marché.
Dernière question ! Les Jeux sont indissociablement liés au sport. En pratiques-tu un ?
J’ai fait de la gymnastique artistique et sportive pendant douze ans mais j’ai malheureusement dû arrêter pour mes études. Actuellement je fais de l’escalade et de la boxe, ce sont des moments où dois réellement me concentrer et ne penser à rien d’autre, ce qui me permet d’échapper un peu à la réalité. L’escalade est aussi un moment de partage avec certains de mes collègues du Centre Michel Serres.