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Mariam FOFANA, étudiante en SeMS au CMS

centre michel serres
Publié le 22/06/2020 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Mariam FOFANA, étudiante en histoire des relations internationales et des mondes étrangers et actuellement en Semestre Michel Serres au centre qui prend la parole. 

Mariam, qui êtes-vous ?

Je m’appelle Mariam FOFANA, je suis actuellement étudiante en histoire des relations internationales et des mondes étrangers à l’Université Panthéon-Sorbonne. Après avoir fait une bi-licence d’Études anglophones et d’Histoire à l’Université de Paris durant laquelle j’ai effectué une mobilité au Danemark, j’ai finalement décidé de me tourner vers un Master Recherche. Ce choix vient du fait que je me suis toujours sentie à l’aise dans le milieu académique. De nature curieuse, j’aime l’analyse minutieuse mais aussi pousser la réflexion, développer ma pensée et surtout, pouvoir échanger.

Sur quel projet d’innovation travaillez-vous au Centre Michel Serres ?

Je participe au projet d’innovation interdisciplinaire intitulé « Les nouveaux métiers à l’heure de la transition énergétique ». Ce projet a été commandité par trois majors du secteur de l’énergie (Dalkia du Groupe EDF, Engie, Enedis) et deux fédérations professionnelles (Fedene et UFE). Nous nous sommes penchés sur la question de l’attractivité des métiers techniques de ce secteur tout en effectuant un travail prospectif autour des évolutions à la fois énergétiques, digitales et environnementales. Plus généralement, cela nous a poussé à questionner les nouveaux modes de vies et les transformations sociétales qui pourraient émerger d’ici 2035.

Quel a été votre expérience au sein du Centre Michel Serres ?

Je peux qualifier mon expérience au sein de centre comme très positive. J’ai tout particulièrement apprécié le cadre ouvert et accueillant dans lequel on se sent rapidement intégré. C’est un lieu qui favorise l’expression et la créativité, ce que je trouve encore très rare ailleurs.

Qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Cette expérience m’a permis de prendre conscience de la pluralité des acteurs impliqués dans la transition énergétique. J’ai pu m’entretenir avec certains d’entre eux, écouter leurs points de vue, leurs attentes et leurs inquiétudes. Sans oublier tout le travail de documentation que cela m’a poussé à entreprendre, ce qui a fortement renforcé mes connaissances relatives aux projets de mix-énergétique portés par les entreprises, les collectivités régionales ou locales y compris certaines initiatives citoyennes. J’ai aussi une meilleure compréhension des méthodes de gestion de l’emploi et de la place centrale, bien que minorées, des métiers techniques. Cela a aussi été l’occasion de travailler avec des étudiants issus d’autres disciplines et d’enrichir ma vision des choses voir même de bousculer mes présupposés. Même si cela peut s’avérer déboussolant au départ, nous apprenons vite à collaborer, ce qui implique de faire preuve d’une certaine assertivité mais aussi d’humilité.

Y a-t-il un lien entre le projet et la formation que vous faites actuellement dans votre université ?

Oui et non. Non, dans le sens où mes études portent essentiellement sur l’Amérique du Nord et l’international. Oui, dans le sens où mes travaux me poussent constamment à confronter les expertises d’acteurs hétéroclites, issus de disciplines/professions diverses. C’est donc une manière pour moi de sortir de l’observation pour devenir proactive et intégrer ce dynamisme de convergence des savoirs que je trouve super stimulant.

Comment avez-vous vécu le confinement ?

D’un point de vue personnel, le confinement n’a pas été très contraignant. L’essentiel pour moi a été la bonne gestion du temps et le besoin de me créer un planning fixe. Comme beaucoup de personnes, j’ai apprécié le fait de ralentir la cadence et de m’accorder plus de temps.

Comment votre groupe a réussi à travailler à distance ?

Le réel défi a été de pouvoir continuer à travailler de manière collective avec les membres du groupe malgré la distance. Il a fallu revoir nos méthodes d’organisation, développer des mécanismes alternatifs, utiliser les plateformes adaptées et communiquer davantage. C’est tout l’enjeu du télétravail. Quand nous sommes dans l’impossibilité de se rencontrer physiquement, c’est la capacité à discuter ouvertement et en toute transparence avec les autres qui nous permet d’aller de l’avant.

Que pensez-vous faire après passage au Centre Michel Serres ?

Continuer mes études et trouver une alternance. Je m’engage dans un autre master en Gouvernance des territoires, des risques et de l’environnement. Je peux sans réserve assurer que mon expérience au sein du centre à influer sur cette décision dans la mesure où j’ai pu prendre pleinement conscience de mes centres d’intérêts et sensibilités.

Quels sont vos projets à l'avenir ?

Je n’ai pas de plan purement défini. Ce que je sais, c’est que je veux contribuer à rendre l’environnement plus vivable, durable et égalitaire.