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Sabrina GUICHARD, étudiante en PoMS au CMS

centre michel serres
Publié le 04/11/2019 , HESAM Université, Centre Michel Serres, Étudiants

Nous vous proposons de découvrir les témoignages des étudiants du Centre Michel Serres. Aujourd'hui, c'est Sabrina Guichard, la juriste du groupe de projet d’innovation « Epopée 2030 » et étudiante en Post-Master au Centre Michel Serres qui prend la parole. 

Sabrina, qui êtes-vous ?

Je m’appelle Sabrina GUICHARD et j’ai 22 ans. Après un baccalauréat littéraire "Arts plastiques et cinéma", j’ai intégré l’université en faisant un double cursus franco-allemand en droit. Par la suite, j’ai fait un Master en droit des affaires internationales et européennes.

Je suis actuellement en Post-Master (PoMS) au Centre Michel Serres. Le PoMS est découpé en deux semestres : sur le premier semestre, j'effectue un projet interdisciplinaire (#Epopée2030) et sur le deuxième, j'ai la possibilité de faire un projet de recherche, ou un projet entrepreneurial ou de refaire un autre projet interdisciplinaire. C'est vraiment une application pratique de tout ce que j'ai pu apprendre à l’université.

Pourquoi avez-vous choisi le Centre Michel Serres ?

Premièrement, parce que je viens d'être diplômée d'un Master en droit en Allemagne qui était très théorique, donc je ne me sentais pas prête à travailler tout de suite. Je voulais vraiment quelque chose de plus pratique, plus concret et interdisciplinaire. Je crois à l'interdisciplinarité, car j’ai eu la chance de rédiger mon mémoire en droit et en économie et je pense qu'aujourd'hui, nous faisons face à des enjeux qui ne peuvent pas être résolus par une seule discipline.

Deuxièmement, j’ai fait le choix du Centre Michel Serres parce que le projet entrepreneurial qu’on nous propose au second semestre m’intéresse beaucoup.

Parlez-nous de votre premier semestre et du projet d'innovation sur lequel vous travaillez au Centre Michel Serres ?

J’ai commencé mon semestre il y a un mois et demi et ça se passe plutôt bien. Je travaille avec des gens qui viennent d'autres horizons avec d'autres méthodes de travail. Nous travaillons actuellement sur le projet : « Quel mode de vie énergétique locaux pour 2030 ? ».

Ce projet pose une question très large qui veut dire beaucoup de choses. L’idée est de réfléchir sur la transition énergétique à l’horizon 2030. En tant que jeunes, ce projet nous permet d’avoir des notions et de traiter de sujets en rapport avec l’énergie et les modes de vie futurs. Nous travaillons ainsi sur beaucoup de domaines.

Comment arrivez-vous à gérer le projet avec votre expérience en tant que juriste ?

C'est un peu compliqué parce que ce n’est pas du tout ma spécialité, car j'ai fait du droit fiscal et commercial. Mais pour avoir fait 5 ans de droit, j’ai appris une certaine méthode de recherche et de travail. Tout ce que nous disons doit être vérifié, donc quand mes camarades avancent des idées, je demande beaucoup de preuves concrètes et d'exemples d'application. C’est cette méthode que j’applique aujourd'hui et qui, je l'espère est utile au projet.

En plus, au niveau législatif, c’est un peu compliqué en ce qui concerne la transition énergétique. Le droit français n'est pas du tout en faveur de celle-ci et de l'utilisation d'énergie plus verte. Soit ce sont les lois qui nous interdisent totalement de faire des choses qui pourraient vraiment aider l'environnement comme la redistribution d'énergie, soit c’est un droit qui est inexistant donc, nous avons un flou juridique énorme. 

Que vous a apporté votre expérience au Centre Michel Serres ?

Le projet m'apprend tous les jours à travailler en équipe. J’ai toujours été autonome et individuelle, mais aujourd’hui, je confronte mes idées avec celles des autres. C'est une mise à l'épreuve avec d'autres personnes qui ont d'autres manières de faire et des points de vue différents. C'est vraiment enrichissant dans la mesure où ça permet de faire de belles rencontres. Nous avons une classe formidable avec un bon niveau de connaissances. Les ingénieurs prennent toujours le temps de nous expliquer ce qu’on ne comprend pas ou ce qu'on ne connaît pas et, en un mois, j'ai appris énormément concernant de l'ingénierie.