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FOCUS – Portrait de chercheur : Flavio EIRO

hesam
Publié le 30/10/2015 , HESAM Université, Chercheurs

Cette semaine, focus sur Flavio EIRO, doctorant à l'EHESS, financé pour une mobilité internationale par la Bourse Lévi-Strauss d'HESAM Université et de son programme Paris Nouveaux Mondes.

Flavio EIRO, qui êtes-vous ?

Je suis inscrit en doctorat à l’EHESS, au Centre Maurice Halbwachs où je travaille sous la direction du Professeur Serge Paugam. Je réalise une co-tutelle avec l’Université de Brasilia, en travaillant avec le Professeur Marcel Bursztyn. Mon sujet de thèse est « Pratiques clientélistes dans l’assistance sociale : pauvreté et citoyenneté au Nord-Est brésilien ». J’ai passé 3 mois consécutifs sur le terrain, fin 2014 grâce à la Bourse Lévi-Strauss.

Quel est votre projet de recherche ?

Je m’intéresse à la construction de la citoyenneté des plus pauvres au Brésil, dans le cadre du programme de transfert conditionnel de revenu Bolsa Família. Cette étude s’inscrit plus particulièrement dans le cadre historique du clientélisme dans la région Nord-Est du Brésil. Les élections municipales constituent un facteur très intéressant dans mon étude puisqu’elles se révèlent être un véritable point de pression mettant en péril l’efficacité même des ces programmes, d’où mon intérêt pour ce contexte. À présent, je rentre dans ma dernière année de thèse, avec une soutenance prévue pour novembre 2016. Mon ambition avec ce projet, est de contribuer non seulement à l’amélioration de ce programme – et d’autres du même type dans le monde – mais aussi à faire évoluer la connaissance sociologique liant la pauvreté, le clientélisme, et l’assistance sociale.

Que vous a apporté votre collaboration avec hHESAM Université ?

Ayant bénéficié d’une allocation doctorale du gouvernement brésilien (bourse de la Fondation CAPES), je n’ai eu à me soucier que du financement de la réalisation de mon étude de terrain et des activités liées à ma co-tutelle. La Bourse Lévi-Strauss a rendu possible la réalisation d’un enquête de longue durée, qui se serait avérée très compliquée au regard des difficultés logistiques de mon terrain. Le temps passé à cette étude in situ a aussi favorisé l’émergence d’échanges avec des chercheurs locaux et entrainé une collaboration avec l’Université de co-tutelle et ses partenaires.

Vos ambitions suite à ce projet ?

Avec un important matériel récolté, et l’établissement d’une relation solide avec mon co-directeur, je suis aujourd’hui plus à l’aise dans la préparation de ma thèse et en parfait accord avec mon planning de travail. Une fois soutenue, je retournerai au Brésil – mon pays d’origine – pour diffuser mes travaux et pratiquer une activité d’enseignant-chercheur.